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Vyv Festival 2023 à Dijon – Le programme complet

Samedi 10 juin 2023 17h00 Voir toutes les dates → 45 euros pass jour, 115 pass 3 jours Combe à la Serpent

Le Vyv Festival est de retour à Dijon les 9, 10 et 11 juin 2023, au parc de la Combe à la Serpent. Découvrez la programmation de la quatrième édition (article mis à jour avec les horaires des concerts).

LES ARTISTES

Angèle, Aurora, Aya Nakamura, Cavetown, Disiz, Eloi, Gabriels, Hamza, Jain, Jan Verstraeten, Lorenzo, Loyle Carner, Luidji, Mery, Mezerg, Moderat, Noga, Erez, Phoenix, Polo & Pan, Roméo Elvis, Sudan Archives, The Beths, Vitalic, Ziak.

LE PROGRAMME
(Qui joue où et à quelle heure, les concerts par ordre chronologique de passage)

Vendredi 9 juin.

18h – La Friche – Maze go Groove. DJ set.

19h30 – La Combe – Roméo Elvis. La carrière artistique est souvent longue et cabossée. Bien loin de la comète et du One Hit Wonder (succès sans lendemain en français), Roméo Elvis, alors au sommet des charts, a traversé des zones de turbulences ces derniers temps. Ce qui, pour notre plus grand plaisir, l’a obligé à revenir aux fondamentaux : un rap intègre, sensible avec un flow absolument impeccable. L’album Tout peut arriver sorti en 2022 représente ce manifesto : sortir la tête de l’eau tout en produisant un disque qualitatif et introspectif. Oubliez l’album de la maturité, on lui préfèrera l’appellation « back to basics ».

19h30 – La Friche – Pr Zav.

20h15 – L’Observatoire – Eloi. Découverte pendant le confinement avec son premier album autoproduit « Acedia », la jeune artiste française façonne elle-même son univers sonore et visuel dans un esprit de révolte. Ressortez les synthés des années 90, le style gabber, mixez le tout avec une pop synthétique mélancolique, et vous aurez en partie la recette du succès de ELOI. Sur scène, elle s’est déjà produite aux côtés de U.R.Trax et Oklou, pour ne citer qu’eux. Elle sort en 2022 son second EP « Pyrale » dont une cover improbable de Wejdene « Jtm de ouf » ; un clip surprenant où elle déglingue des peluches dans une chambre d’ado. Un instant classic comme disent les Ricains.

21h – La Friche – Amour Super.

21h – La Combe – Polo & Pan. Polo & Pan, c’est un duo parisien qui s’est donné pour mission de redonner le sourire à une ville qui a plus l’habitude de la soupe à la grimace. Pour ce faire Polocorp & Peter Pan, les deux membres de ce groupe valise, usent de subterfuges en empruntant instrumentations et riffs à la grande famille de la world musique et de la musique tropicale afin de créer une oasis d’électro. Après un album acclamé par la critique en 2021, le duo revient sur scène pour accomplir une autre mission : Faire danser le public avec un sourire radieux accroché aux lèvres. Une mission qui s’annonce déjà couronnée de succès pendant VYV Festival.

21h50 – L’Observatoire – Mezerg. Pianiste, Mezerg s’est jeté à corps perdu dans l’électro, mais de l’électro sans machines. Avec Mezerg, tout est réalisé en live. Il est l’inventeur du « piano boom boom », un piano trafiqué pour envoyer des kicks et il se trimballe désormais dans le monde entier avec ce nouvel instrument, sans oublier ses claviers analogiques et son fameux thérémine ; instrument fou tout droit sorti des années 20 (1920, pas 2020, hein). Mezerg, c’est un one man band d’énergie pure, un savant fou, un petit génie à l’électro cosmique et dansante, qui a également un don pour faire le show et tout donner sur scène.

22h – La Friche – CHKT Crew. Le CHKT Crew est protéiforme ; une hydre à plusieurs têtes qui peut prendre plusieurs apparences. Une créature chimérique conçue pour vous faire danser : façon house pour Iatch et son groove obséquieux bien tourné sur les 90’s, plus chill avec une atmosphère deep et vaporeuse pour Ketbi, ou survolté et uptempo avec DJ Sub.Aru. CHKT c’est la gougère façon dessert, la cerise sur le gâteau d’une soirée réussie.

22h40 – La Combe – Moderat. Moderat, c’est les cadors allemands de l’électro. Pour rappel, le trio berlinois formé par Gernot Bronsert et Sebastian Szary de Modeselektor et Sasha Ring d’Apparat, fait trembler les foules à chaque sortie d’album, à chaque première note dévoilée. Malgré leurs multiples séparations, l’espoir d’une reformation planait… et les voilà de retour avec l’album MORE D4TA, qui continue d’explorer une électro brute et minimaliste, tout en la tapissant d’une pop mélancolique et riche. Alors, ouais, y’en a qu’attendent la reformation des One Direction, mais Moderat qui se reforme à Dijon pour VYV Festival, ça, ça fout les poils.

23h40 – L’Observatoire – Ziak. Ziak pratique la drill à l’anglaise. Beats saccadés sur rap sombre, le rappeur masqué d’un bandana pose son flow ultra rapide sur la bande originale froide d’un film de gangster. Ziak n’est pas venu pour rire, ni pour raconter des histoires drôles. Ses rimes se distribuent comme des coups de pelle. Mais il ne faut pas se fier aux apparences brutales de l’artiste, le rap de Ziak est plein d’esprit, son écriture est tranchante. Un des tout meilleurs punchliner français du moment.

23h45 – La Friche – Konik et P’tit Luc. Evoquez le nom de Konik et de Ptit Luc dans les soirées dijonnaises et vous vous rendrez vite compte qu’ils sont connus comme le loup blanc quand il s’agit de musique électronique. Avec plus de 20 ans d’organisation des soirées électro les plus zinzins du coin avec le crew RISK, les activistes de la musique électro à Dijon ont aussi développé un sens aiguisé des platines en partageant la scène avec les plus grands Dj’s du monde entier. Passionnés par la house et la techno, Konik et Ptit Luc ce sont deux véritables couteaux suisses qui vont chauffer à la perfection la scène de la Friche de la soucoupe VYV Festival.

0h30 – La Combe – Vitalic. Déjà 20 ans de carrière pour Vitalic qui est devenu sans conteste un des boss de l’électro hexagonale. Entre deux aventures avec Rebecca Warrior pour leur projet commun Kompromat, Vitalic étoffe sans cesse sa carrière solo de beats plus lourds et de sons plus intenses. Cet amoureux de la techno, après avoir goûté à la disco futuriste, est revenu à ses premiers émois. Un son maximal, rave, EBM, ce qui veut tout simplement dire qu’il va tabasser le dancefloor. En plus, il a une bonne raison de tout donner pour VYV festival : Il joue à domicile ! Vitalic vient de Dijon, il fait 500 mètres en sortant du festival et il est chez lui. Y’a pas plus court comme déplacement , je crois même qu’il vient à vélo.

Samedi 10 juin.

15h – La Friche – Maze go Groove. DJ set.

17h – L’Observatoire – O?NI. Dijon a sa moutarde, son kir et son démon. On vous le dit, O?NI fera bientôt office de référence dans le patrimoine du chef-lieu de Bourgogne-Franche-Comté. Avec une production létale et millimétrée comme une salve d’un AK47 chargé, O?NI sulfate des mixtapes comme s’il en pleuvait. Car il le sait, le rap game est un terrain où il faut être présent à chaque instant, comme un sacerdoce à la street. En live, ça découpe, c’est physique, c’est chaud, ça tue.

17h40 – La Friche – Gaming for VYV.

17h40 – La Combe – Jan Verstraeten. Le jeune Flamand s’installe avec classe dans le paysage pop. Une pop riche, mélancolique et orchestrale, avec des nappes de violons à gogo, des cuivres à l’ancienne et des arrangements soignés. Une pop aux influences Soul et aux petites notes psyché. Une musique élégante et très cinématographique. Jan avoue lui-même qu’il écrit de la musique avec des images comme on écrirait un film ; Mais alors un film avec des histoires de vampires, Jan étant très fan de ce genre de créatures.

18h30 – L’Observatoire – The Beths. The Beths c’est comme un trésor caché que l’on protégerait jalousement. Une douceur que l’on n’a aucunement de mal à s’imaginer écouter dans l’herbe dans l’écrin de VYV Festival. Mais méfiez-vous quand même de l’eau qui dort car malgré la candeur de leurs arpèges et les harmonies de voix impeccables, le groupe peut retourner sa veste en quelques mesures, pour accélérer la cadence et flirter avec des riffs abrasifs, histoire de nous sortir de notre torpeur et nous montrer qu’ils savent tout faire.

19h – La Combe – Aurora. Cheveux blond platine, un visage doux et innocent, des yeux bleus perçants, Aurora est cette voix qui vient t’arracher en douceur de ton sommeil avec une musique aussi lumineuse que son nom de scène. Remarquée par Katy Perry, la jeune scandinave a pulvérisé les plafonds de streams avec son titre Runaway, qui est passé au-dessus des 600 millions d’écoutes. Et c’est aussi elle qui a signé la BO de la Reine des Neiges 2. Une électro-pop unique, lunaire, un plongeon tête première dans les aurores boréales ou dans un bon tas de poudreuse. Inspirée par les maîtres Leonard Cohen et Bob Dylan, Aurora c’est un voyage garanti vers l’infini, et au-delà.

19h15 – La Friche – En mode éthique, c’est chic.

20h10 – L’Observatoire – Disiz. Qui ne connaît pas Disiz, ne connaît pas le rap français. Lié à tout jamais à Michael Douglas dans Chute Libre, son tube j’pète les plombs résonne encore dans les soirées revival des quarantenaires en recherche de frissons. Sauf que Disiz, il ne s’est pas arrêté à la nostalgie d’un âge d’or du rap français, il continue son chemin avec ses contemporains. Un artiste qui évolue, en alliant maîtrise du flow, maturité et prods de feu. Des synthés bien amenés qui transforment chaque titre en tube en puissance. A midi le mac morning c’est fini, mais Disiz il s’en balek, il est déjà parti refaire sa vie.

20h40 – La Friche – Gang Reine.

20h40 – La Combe – Angèle. Difficile de passer à côté du phénomène Angèle, et ce même si vous vivez dans un abri antiatomique depuis la crise du Covid. Partie d’un album enregistré dans sa chambre, elle jouit aujourd’hui d’une aura quasi messianique avec ses 3 victoires de la musique et ses millions d’albums vendus. Modèle et exemple pour des millions de petites filles et de petits garçons, Angèle n’en reste pas moins une artiste qui a une plume qui parle à tous. Appuyée par des beats imparables et des productions première classe, elle continue à nous raconter, tantôt de façon simple et espiègle, des anecdotes de vie, tantôt de manière plus engagée, sa vision de son monde, qui a forcément un peu changé depuis son premier disque. Une première à VYV Festival et un grand moment en perspective.

21h50 – L’Observatoire – Luidji. Le jeune rappeur originaire d’Haïti a commencé avec le crew Capsule corp avec Dinos, joli CV. Luidji, c’est le champion des rappeurs lover. Il nous raconte des histoires dans des concept albums. Des histoires de filles et d’amours douloureuses en puisant dans sa propre histoire, sur des airs psychédéliques, des romances hypnotiques, des sons sucrés et planants. Son flow est tellement smooth que c’est un peu le crooner du rap français.

22h – La Friche – Nomenklatür. Les vapeurs moites du Berghain, les corps en transe, les lumières stroboscopiques et la rencontre de deux activistes de la techno underground. Voici Nomenklatür, le duo d’enfants des raves des années 90, amoureux devant l’éternel des synthétiseurs de toutes époques et pur produit de la scène techno. Inquiétant, saturé et sensuel, When The Wind Blows, qui donne son nom à leur nouvel l’EP, nous invite dans un univers mécanique, étrange et drapé de nappes synthétiques saturées venant se mêler à la voix onirique de Odge. Mystérieux, habité, envoûtant… Entre techno, electro-house et synthpop, le duo fera vibrer les corps au rythme de leur électro froide et langoureuse, entre noirceur et onirisme.

22h40 – La Combe – Phoenix. Phoenix c’est la classe à la française, le panache ! Affilié à la French Touch et à l’école Versaillaise (Daft Punk, Air, De Crécy…), ils ont réussi à mêler un certain classicisme de forme (quatuor pop avec des instruments de rockers) tout en y en apportant un modernisme et des sonorités de la French Touch. Après des vacances sur la côte italienne et un album de lover sensible appelé Ti Amo, ils sont de retour, rechargés à bloc, avec un Alpha Zulu qui envoie le gras. Si vous n’avez jamais vu Phoenix en live, attendez-vous à un show complètement glucose qui va vous faire sauter dans tous les sens. L’efficacité à l’état pur.

23h – La Friche – John Lord Fonda. John Lord Fonda, pionnier de la scène électro techno à la française, est aussi insaisissable que discret. Encore un dijonnais ! Après avoir suivi un apprentissage musical classique, il obtient un diplôme de flûte traversière. C’est alors que la vague French touch le touche de plein fouet. Il devient John Lord Fonda, et ne cesse depuis d’imposer sa signature avec une électro dynamique, organique, mélodique, onirique, puissante et épique. Son dernier album pousse la techno aux frontières du mysticisme. Jouant avec des rythmes martiaux, des voix mystiques et des breaks saturés et francs, le producteur nous offre sur cet album une techno sombre et planante, véritable tunnel mental dont on sort apaisé et transporté. Pour VYV Festival, John Lord Fonda, assure un retour en love, solo, fin prêt à faire vrombir ses machines et à émouvoir avec sa techno singulière et mélodique.

23h30 – L’Observatoire – Meryl. Meryl pose la Caraïbe sur la carte du rap game français en bonne place. La jeune rappeuse martiniquaise invente des incroyables mélodies vocales sur des beats à faire danser les plus coincés de tes potes, car la rappeuse associe lyrics acérés et prod chaloupées, trap, zouk, dancehall…Aussi bien en français qu’en créole. Meryl est une tubeuse à gage. Ses punchlines ont déjà séduit les plus grands, ces dernières années, elle a collaboré avec SCH, Soprano ou encore Niska.

0h15 – La Friche – Cora Novoa.

0h30 – La Combe – Hamza. Le petit Belge est devenu un grand. Avec un hip-hop qui sent toujours un peu le souffre, la sueur et le sexe. L’autoproclamé « dieu de la sauce » érige l’autotune au rang d’art et nous donne à entendre un incroyable sens de la mélodie. Un flow qui varie, un gars aussi à l’aise en punchline pure qu’en chant, pour un rap chaloupé, une trap fluide, aussi détendue que lui. Hamza, « sauce god », mais surtout « king of cool ».

Dimanche 11 juin.

13h – La Friche – Maze go Groove. DJ set.

15h – L’Observatoire – Bakala Band. On dit souvent que la musique est universelle. Mais derrière ce poncif, la réalité n’est pas aussi simple. Pour exister, la musique doit parfois traverser les frontières et connaître l’adversité pour être sublimée. C’est le cas de Cheriff Bakala, artiste congolais, qui s’associe depuis 2022 à des artistes en exil, venus de divers horizons. Les textes chantés dans les différentes langues nous poussent à constater nos différences culturelles mais surtout à les célébrer dans un moment de partage entre afrobeat, jazz, rap et spoken words. Une musique pour soigner, vibrer et partager. Parce que la solidarité chez VYV Festival c’est aussi sur scène que ça se passe !

16h – La Friche – Compost Collapse.

16h – La Combe – Cavetown. S’il y a bien une preuve que le sacro-saint sexe, drogue et rock ‘n’roll n’existe plus, alors Cavetown en est un exemple probant. Jeune anglais né en 1998, il est devenu un phénomène viral via Youtube et Spotify. Des millions de vues et d’écoutes pour un artiste multiple, non-genré à l’imagination débordante. De la pop sensible, bien sûr, mais que ce soit en acoustique, au ukulele ou à la guitare électrique, Robin Daniel Skinner de son vrai nom, semble à l’aise dans tous les registres avec pour seul dénominateur commun : le sens de la mélodie et une sensibilité à fleur de peau.

16h40 – L’Observatoire – Noga Erez. Elle vient tout droit d’Israël et retourne 30 ans de hip-hop avec son style rentre-dedans, sans se prendre au sérieux, tout en distillant ses messages militants. Le hip-hop, elle le travaille à grand coup de beats électro chaloupés qui rendent dingo. Elle a les codes mais elle a bien plus : Un charisme à la M.I.A., qui avait retourné VYV festival l’année dernière, un flow à la Missy Elliott, des expérimentations à la Gorillaz, une folie sur scène à la… Noga Erez, tout simplement.

17h30 – La Friche – Figure 2 Style. Danse hip-hop.

17h30 – La Combe – Lorenzo. L’autoproclamé empereur du sale a érigé la déglingue au rang d’art. Il aime faire n’importe quoi aussi bien sur internet que sur une scène à base de fumette et de Pokemons. Personnage le plus fou à lier du rap français, il n’en est pas moins un punchliner aussi affûté que drôle. Trap, variet’, eurodance,… Il rappe sur tout et ne se prend pas au sérieux. Lorenzo et sa tribu sur scène, c’est un show délirant, des décors incroyables (on l’a déjà vu avec une broche à kebab), un maximum de bonne vibes et de dingueries.

18h30 – L’Observatoire – Loyle Carner. Si pour vous Londres se résume à Big Ben et au musée de Madame Tussauds, c’est que vous avez clairement besoin d’un update. Pour la mise à jour, pourquoi ne pas plugger la musique de Loyle Carner ? Génie du son londonien, Loyle cisèle un hip-hop incroyable avec une mixité musicale comme seules les artistes des plus grandes villes cosmopolites savent l’offrir. Accompagné par un live band 5 étoiles où en solo Loyle Carner sait tout faire que ce soit à l’heure de Greenwich ou à la combe à La Serpent.

19h10 – La Combe – Jain. On a découvert en 2015 une jeune fille incroyablement fraîche qui sautait partout en concert et qui séduisait le monde. Mais depuis presque 4 ans, plus de nouvelles… Qu’on se rassure, elle est de retour ! La toulousaine bricole toujours une pop inventive et originale. Un joyeux bordel Poppy et R’n’b’, aux accents africains, caribéens, et aux beats ensoleillés. Jain, c’est acidulé et dansant, c’est plein de tubes imparables chantés en anglais, et ça colle le sourire même un soir de pluie en novembre. Alors en juin à La Combe à La Serpent, je vous laisse imaginer le soleil.

19h20 – La Friche – Ninkaraoké géant.

20h – L’Observatoire – Gabriels. La bonne vieille soul music à papa, c’est bien, mais pas assez pour les trois lascars de Gabriels. Gabriels réinvente le genre avec finesse et classe. Le trio dépoussière la soul sans rien enlever de groove, avec des cordes frissonnantes et une touche de blues et de Californie ensoleillée et lascive. Une musique pleine de grâce, d’émotions, ultra léchée, et emmenée par la voix incroyable de Jacob Lusk, chanteur de gospel à la base, ancien choriste de Diana Ross ou encore Beck… Un CV long comme un bras, pour un live qui s’annonce sublime.

21h – La Combe – Aya Nakamura. Véritable phénomène, Aya Nakamura marche sur le rap game depuis six ans déjà, avec ce côté pop et africain qu’on lui connaît. Elle a su imposer son style et réinvente la langue française sans complexes. Frénésie et déhanchement ; « Djadja », « Pookie », « Doudou »… Elle a le groove, et va le puiser aussi bien dans ses racines africaines qu’aux States ou à Aulnay-sous-bois. Aya, c’est le rap de maintenant et son concert est un évènement.

21h20 – L’Observatoire – Sudan Archives. La jeune Californienne invente et réinvente la black music à sa sauce. Elle est d’abord une violoniste d’avant garde, une beatmakeuse redoutable, mais sait aussi se servir de sa voix à la puissance dingue qu’elle utilise aussi bien pour chanter que pour kicker comme une rappeuse. Le combo voix, violon, machines, un poil psyché, nous emmène dans un tourbillon soul, hip hop, r’n’b, jazz, électro, trip hop, expérimental… qui envoûte. Sur scène elle scande, balance des beats, danse, gratte son violon et chante comme une diva. Un truc à vivre en live qui a mis déjà pas mal de gens KO.

LES TARIFS

Tarif early bird (offre de lancement, quantité limitée) : 38€ (pass 1 jour), 67€ (pass 2 jours), 105€ (pass 3 jours)

Plein tarif : 45€ (pass 1 jour), 77€ (pass 2 jours), 115€ (pass 3 jours)

Tarif réduit (ouvert aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, étudiants, groupe de 8 personnes (Tribu), détenteurs de la carte Avantages Jeunes BFC. Un justificatif de moins de 3 mois vous sera demandé à l’entrée du festival) : 43€ (pass 1 jour), 69€ (pass 2 jours), 107€ (pass 3 jours)

Billetterie en ligne sur le site du Vyv Festival.

Source : Vyv Festival – Photo archives © BC – Jondi

Publié par Jondi

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3 commentaires

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  1. Lili Saint

    Hi , my name is Lili Saint an afro beat artist here in dijon. I need an opportunity for perform on any upcoming events.
    .

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