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221B Baker Street

20 rue Monge, 21000 Dijon Google Maps

06 19 68 92 37

Horaires d’ouverture Escape : du mardi au dimanche, de 10h à minuit
Horaires d’ouverture bar : jeudi, vendredi, samedi de 18h à 2h, mardi, mercredi, dimanche de 18h à 0h
Happy hour de 18h à 20h

« 60 minutes pour sortir » : on a testé la nouvelle escape room au 221B

Depuis deux ans, les jeux d’évasion grandeur nature investissent progressivement Dijon. Au 221B Baker Street, l’un des pionniers du genre, une salle « nouvelle génération » a ouvert il y a peu : la Malédiction du Pharaon. Jondi a relevé le défi.

Un escape game, c’est quoi ?

Le jeu d’évasion grandeur nature, « escape » pour les intimes, est un jeu d’équipe (3 à 6 joueurs, idéalement 4 ou 5) qui consiste à sortir d’une salle (escape room) le plus vite possible en résolvant un certain nombre d’énigmes, en déplaçant des objets, en activant des mécanismes… Le temps limité (une heure, généralement) oblige à travailler en coopération, à se répartir les rôles, sous peine de se retrouver « enfermés pour toujours ».

Le concept, né en 2007 au Japon, s’est développé en Asie avant de gagner l’Europe de l’Est, les Etats-Unis, l’Angleterre avant d’arriver en France en 2013. Les « escapes » se jouent entre amis ou en famille, mais sont également adaptés pour la cohésion d’équipe en entreprise (« team building » disent les Angliches).

Le 221B Baker Street, repaire de Sherlock Holmes

Le 221B est l’un des premiers à avoir ouvert à Dijon. C’était fin juin 2016, et ça s’arrose ce week-end avec une grosse fête et plein de surprises. L’établissement de la rue Monge tient son nom de l’adresse du célèbre détective et, pour lui rester fidèle, lui dédie sa déco, ses cocktails et – élémentaire – ses jeux. Le premier, « Dans le bureau d’Irene Adler » comporte un certain nombre de cadenas à ouvrir, donc on peut « craquer » les codes sans passer par la résolution de l’énigme (du coup c’est moins drôle mais ça permet de gagner du temps). Son taux de réussite est de 30% environ, contre 50% pour le second.

Avantage : il peut se jouer simultanément dans deux salles identiques, ce qui permet de défier une autre équipe (en 4 contre 4, 5 contre 5…) et tenter de sortir avant elle. Inconvénient : notre stagiaire Julie-Anne l’avait déjà fait (et avait d’ailleurs réussi). Pas d’autre choix que de d’affronter la nouvelle salle, ouverte depuis quelques semaines.

La Malédiction du Pharaon, ambiance Indiana Jones

« Moriarty a un sinistre projet. Il souhaite répandre sur le monde la terrible Malédiction d’Azothep. Une fois de plus, Sherlock souhaite l’en empêcher et a besoin de vous. Réussirez-vous à contrecarrer les plans du Professeur ? »

L’histoire tourne autour de Sherlock Holmes (« vous êtes ses assistants ») mais on ne peut s’empêcher de penser aux aventuriers de l’arche perdue quand on rentre dans ce « tombeau » d’un pharaon méconnu, au décor impressionnant (la vidéo en dessous vous permettra de vous faire vous-même une idée). Les portes se referment et la lumière diminuera progressivement jusqu’à s’éteindre complètement dans une heure.

C’est le moment de résoudre la première énigme, qui vous permettra d’en découvrir d’autres, mais n’en disons pas trop, ça risque de vous gâcher le plaisir. Il faut juste être observateur (presque chaque objet compte), logique, et surtout interagir, se communiquer ses informations, ses découvertes, ses difficultés… En cas de bloquage on peut faire appel au maître de jeu, qui nous observe et nous écoute et peut nous guider à tout moment (souvent en répondant par une autre énigme) : il ne faut pas hésiter à demander. Non sans se creuser la tête un peu avant, mais rester bloqués trop longtemps sur un problème peut vous pénaliser par la suite. D’autant plus que le seul repère temporel sur lequel on peut s’appuyer est cette satanée lumière qui s’éteint peu à peu, sans que l’on s’en rende trop compte au début.

La Malédiction du Pharaon est un escape « nouvelle génération » : zéro cadenas, mais une vingtaine de mécanismes à activer au fil du jeu.

Ce qu’on en a pensé

Certaines énigmes sont assez simples, mais prennent un peu de temps à résoudre. D’autres sont franchement plus compliquées, et on n’a pu les débloquer qu’à la suite d’un « éclair de génie » voire d’un peu d’aide de la part du maître de jeu (merci!).

Au terme de pas mal de sueurs froides on a réussi à sortir au bout de 59 minutes. Ouf! On était très fiers jusqu’à ce qu’on nous annonce le record de la salle. Trente quatre minutes : on a encore des progrès à faire.

Déborah et Julie-Anne avaient déjà une petite expérience en escape games, ça aussi ça aide. Pour Francesca et moi (Bertrand) c’était la première fois d’une longue série : on s’est franchement bien amusés. Il faudra qu’on prévoie un petit budget, parce que ce n’est pas donné non plus (entre 19 et 29 euros par personne en fonction de l’horaire et du nombre de joueurs), mais ça vaut le coup. Et – l’adrénaline n’y est peut-être pas étrangère – ce truc rend accro.

La Malédiction du Pharaon

Le 221B vous présente son Escape "LA MALEDICTION DU PHARAON"Des décors exceptionnels, aucun cadenas et des mécanismes sophistiqués, une ambiance incroyable…Parviendrez-vous à sauver le monde ?Réservation sur 221b-dijon.com, 3 à 6 joueurs, du Mardi au Dimanche.

Publiée par 221B Baker Street sur Jeudi 1 mars 2018

Terrasse
Belle petite terrasse en cour intérieure, un gros plus en plein en centre-ville.